A l’approche de la dernière journée, les Girondins vont tenter d’aller arracher une place européenne par un petit miracle. Pour Fernando Cavenaghi c’est la fin d’une trop longue saison passée sur le banc à chaque match important, en espérant que cela change la saison prochaine.
La fin de saison arrive et chacun va pouvoir avancer son explication pour le long malaise bordelais. Beaucoup s’y sont déjà aventurés, pas encore Fernando Cavenaghi, qui ne sait pas s’il dispute son dernier match ou pas sous les couleurs bordelaises. Mais après le succès face à Sochaux, l’important est dans un premier temps de se concentrer sur le déplacement à Lens, où une victoire est une première condition pour jouer l’Europe la saison prochaine.
« Nous devons gagner et espérer un résultat de Paris contre Montpellier pour aller en Europa League. Ce sera un match très compliqué car les Lensois jouent sans pression. Ils vont être très relâchés. Chaque match passé avec le maillot de Bordeaux nous pousse à montrer de belles choses. Cela nous donne envie de gagner chaque match. En France, ils sont tous importants. En plus, c’est toujours plus agréable de jouer devant un public motivé », apprécie un Fernando Cavenaghi qui aura connu deux dernières saisons bien différentes à Bordeaux, y compris sur le plan personnel.
« Personnellement, c’est vrai qu’il n’est pas très bon. J’étais habitué à marquer beaucoup plus de buts au cours d’une saison. Cela a été mon année la plus difficile depuis que je suis arrivé à Bordeaux. Je n’ai pas trop joué cette année. J’ai joué une quinzaine de matches en tant que titulaire et je n’ai inscrit que sept buts. J’attendais autre chose… J’aurais voulu jouer des matches plus importants. Ce n’était pas le cas cette année, ce sera peut-être au rendez-vous l’année prochaine », confie l’Argentin qui a déjà évoqué son attachement à la Gironde, et espère certainement devenir l’attaquant numéro du club à la reprise. Mais en attendant, même s’il n’est pas directement visé en raison de son statut de deuxième attaquant, c’est la multiplication des matchs qui a semblé être la cause principale de la chute girondine pour l’ancien pensionnaire du Spartak Moscou.
« Au niveau collectif, c’est dommage de ne pas avoir gagné de titre. Je trouve que nous avons joué trop de matches. C’était compliqué d’un point de vue physique et mental. Une année est passée... », essaye de relativiser l’Argentin, qui doit certainement attendre d’en savoir plus sur les intentions du futur entraineur à son sujet avant de faire d’éventuelles révélations.