Alors que la fin de saison approche, les Girondins doivent à tout prix gérer la pression qui pèse sur eux, et jongler entre championnat et Ligue des Champions.
«Tu vas voir, Bordeaux, c’est calme». C’est l’idée que se fait une grande partie du football français, à propos de la pression médiatique qui règne chez les Girondins. Pourtant pour Cédric Carrasso, on attend de plus en plus des Bordelais chaque saison. «Moins de pression, moins de pression... Petit à petit, vous (les journalistes) cherchez à nous en mettre quand même. Après deux matches nuls d'affilée, rien ne va plus», a expliqué l’international français dans Sud Ouest. Et en effet, la saison se corse ; avec deux matchs en retard, Bordeaux a vu Montpellier revenir à sa hauteur, et Marseille pourrait bien rattraper le Champion de France en titre grâce à son match en moins.
Toutefois, l’ancien portier marseillais garde une certaine distance par rapport aux médias et aux attentes des supporters. «Moi, la pression, je ne connais pas. Ce qui compte, c'est d'évoluer dans un club où tout le monde est heureux de venir bosser, s'entraîner. Le football, c'est magnifique, sans doute l'un des plus beaux métiers du monde. On a de la chance de le pratiquer. Alors la pression... Il n'y a rien de plus beau à vivre que la passion des stades un peu chauds, comme mardi au Pirée. Ça gronde, ça gronde, mais ça fait des montées d'adrénaline extraordinaires. Tout joueur de haut niveau est fait pour ça», s’est enthousiasmé Carrasso. L’argent n’a peut-être donc pas englouti tous les sentiments du footballeur…