Avant d’affronter Lyon mercredi en quart de finale retour de Ligue des Champions, Cédric Carrasso, le portier bordelais, s’est livré à l’exercice de l’autocritique. S’il est conscient des faiblesses des Scapulaires en ce moment, il sait aussi qu’ils ont les qualités pour les surmonter.
Bordeaux ne va pas bien. Le constat est établi et connu de tous, Laurent Blanc et ses joueurs en tête. Trois défaites en trois matchs toutes compétitions confondues, on est loin de l’équipe ultra-dominatrice du début de saison. Et pour Cédric Carrasso, les Bordelais sont entièrement responsables de leur situation. «Si nous n'avons pas gagné nos derniers matches, c'est que nous ne le méritions pas. Dans le football, on n'obtient que ce que l'on mérite. Si ça ne va pas aujourd'hui, c'est qu'il manque quelque chose à chacun d'entre nous. Il faut bien se regarder dans la glace et se demander pourquoi c'est différent. Nos débuts de match ne sont pas terribles. […] Je pense que c'est mental. Mais il faut chercher où ça fait mal. Il faut se forcer à avoir mal, ça ne sert à rien de se cacher. Il faut juste avoir la bonne prise de conscience», a reconnu dans Sud Ouest l’ancien portier marseillais.
Pourtant, avant de recevoir Lyon mercredi dans un match où les Girondins ne devront pas prendre de buts et gagner par au moins deux buts d’écart, Carrasso demeure convaincu qu’une remise en cause pourrait libérer son équipe. «À partir de maintenant, il faut se conditionner pour réussir l'exploit. Ce qui est fait est fait, il faut l'oublier, car cela ne sert à rien de se lamenter. Nous en sommes capables. J'ai une confiance énorme en ce groupe. Qui peut me dire que Bordeaux n'est pas capable de marquer deux buts dans un match et de ne pas en prendre ? On l'a déjà fait. On est capable de réussir de grandes choses, on le sait, peut-être trop. Mais il faut retrouver la confiance et la sérénité. Et y aller le couteau entre les dents» a conclu l’ancien Toulousain.
Avec encore deux match en retard en Ligue 1, et un match retour à jouer à domicile en Ligue des Champions, il ya un fait indéniable : Bordeaux a les cartes de sa propre réussite en main.