Héros malheureux au match aller contre Benfica, Cédric Carrasso s’est raté jeudi soir sur l’ouverture du score des Portugais. Un but qui a évidemment tout changé, anéantissant les chances des Girondins dans la course aux quarts de finale. Le portier bordelais assumait son erreur, mais rappelait quand même que son équipe était la dernière formation française dans cette épreuve et que tout le monde pensait que Benfica allait coller une correction aux Girondins.
« On savait qu'il ne fallait pas prendre de but si on voulait espérer quelque chose. Bordeaux s'est battu jusqu'au bout. Après, les buts encaissés, ça arrive. Au match aller, je n'ai pas de cul, là, je l'ai juste à peine touché, je ne vois même pas le ballon, j'y vais un peu trop tranquille, je perds l'équilibre et je rate le ballon. C'est comme ça. A ce niveau-là, le football se joue sur des détails. On a fait le maximum avec ce que l'on a, il a manqué de finir les actions. On a senti qu'il y avait de l'allant, on a essayé, mais on n'a pas eu assez d'opportunités cadrées, reconnaissait le gardien de but bordelais, qui tentait quand même de positiver malgré la défaite et l’élimination. On a fait un bon parcours avec nos moyens. Contre Kiev, cela avait déjà été un petit exploit de passer. On s'est confronté à une grande équipe européenne, on n'a pas été ridicule sur les deux matches, ça se joue à pas grand-chose. C'était peut-être trop haut pour nous, mais on est fier de l'ensemble de la compétition. On a été le dernier club français à sortir en Europa League, on a montré des arguments qui rendent aujourd'hui les supporters et le club fiers de leurs joueurs. Tout le monde s'attendait à ce que l'on se fasse exploser, on a joué deux matches.»