En dehors du budget quelque peu hors-norme dont le PSG devrait hériter, les clubs français ne devraient pas faire de folie lors de ce marché des transferts estival. Il y a fort à parier que les transferts au-delà de 10 ME se fassent très rares, surtout quand on voit quels sont les efforts déployés par les « gros » clubs français pour faire des économies de bout de chandelle dans d’autres domaines que les salaires ou les transferts. Ainsi, Bordeaux voit son budget passer de 100 ME à 80 ME tandis qu'à l'OM, Vincent Labrune annonce que tout sera budgété à l’euro près.
« On ne dégraissera pas, mais on va surveiller la moindre dépense comme les billets d’avion ou les locations de voiture », annonce dans le Parisien le nouveau patron du club marseillais. Enfin, à Lyon, l’heure du dégraissement annoncé par Jean-Michel Aulas doit se concrétiser pour coller au budget, et même le chargé de communication du club s’y met. « L’effectif va compter deux joueurs confirmés en moins. Nous devons faire attention à toutes les charges », a prévenu Olivier Blanc, qui sait que rares sont les clubs de Ligue 1 qui peuvent se la jouer grand seigneur sur les dépenses annexes, même si cette politique peut paraitre parfois ridicule par rapport aux sommes dépensés pour les salaires des joueurs.