Entre le modèle version Caen du départ en fanfare et celui d’Arles-Avignon du décollage toujours en attente, le Stade Brestois a rapidement fait son choix.
Le troisième promu ne fait pas beaucoup parler de lui, mais occupe une très encourageante cinquième place avant de se rendre à Bordeaux samedi. Un rendez-vous loin d’être anodin pour Corentin Martins, directeur sportif du club breton, et ancien meneur de jeu des Girondins.
« Cinquième alors que très peu de joueurs connaissaient le niveau de la Ligue 1, c'est effectivement une bonne surprise. On ne peut pas parler de dynamique de la montée puisque nous n'avions qu'un point après trois matches mais il y a un groupe de joueurs qui se connaissent très bien. L'objectif du début de saison était d'accrocher les 42 ou 43 points nécessaires au maintien le plus vite possible. C’est toujours le cas. À ce moment-là, on rehaussera peut-être nos ambitions », lance dans Sud-Ouest un Corentin Martins qui préfère se concentrer sur le jeu de son équipe plutôt que de commenter le renouveau d’une équipe bordelaise qui semble enfin digérer sa fin de saison dernière catastrophique.
« C'est le club qui m'a permis de découvrir la Ligue des champions. Un club familial ici aussi, une bonne ambiance avec les joueurs. Je m'y étais plu (…).Après deux saisons de Ligue de champions, ne pas disputer l'Europa Ligue, c'est un gouffre, un échec. Mais c'est difficile de porter un jugement de l'extérieur (…).On aborde tous les matches pour les gagner. On est les premiers à avoir lâché des points contre Arles-Avignon mais ce nul compte dans notre tableau de marche. À Bordeaux, les joueurs vont évoluer dans un beau stade, face à une bonne équipe. Chaque match, pour eux, est une découverte », rappelle celui qui est aussi le responsable du recrutement à Brest, et qui ne s’est pour l’instant pas beaucoup trompé à ce niveau-là.