Malgré les titularisations de plusieurs jeunes, Bordeaux n’a pas démérité contre le Rubin Kazan jeudi en Europa League (2-2). Le président Jean-Louis Triaud est donc satisfait, même si l’élimination a encore du mal à passer.
Maulun, Vada, Laborde… C’est avec de nouveaux visages que Bordeaux s’est présenté contre le Rubin Kazan dans un match sans enjeu, les Girondins étant déjà éliminés. Ce qui n’a pas empêché les Marine et Blanc de livrer une prestation encourageante, pour le plus grand plaisir de Jean-Louis Triaud.
« Les jeunes, en plus de leur enthousiasme, ont montré de la qualité, a complimenté le président du club aquitain. Un démarrage un peu sur la réserve parce que pour eux c’est une découverte mais un début de deuxième période très maîtrisé. Match nul, j’aurais voulu qu’ils gagnent. Même si ça ne change rien, c’était pour eux. Ils se sont battus, ils ont fait un bon match. » Pourtant, le dirigeant ne parvient pas à digérer l’élimination qui, selon lui, s’est jouée sur la double confrontation contre le FC Sion.
Les regrets de Triaud
« Les deux matchs de Sion nous laissent des regrets car c’est là qu’on perd la qualification. Cette équipe, qui était à notre portée à mon avis, a estimé Triaud. Mauvais démarrage, c’est souvent compliqué. Match nul contre Liverpool, défaite contre Sion à domicile, là tu te mets déjà en difficulté. Ça nous coûte la qualification, c’est dommage. (…) Je pensais au départ que ça se jouerait plutôt entre le Rubin Kazan et nous à Bordeaux sur le dernier match. Mais ce dernier match comptait pour du beurre pour les uns et pour les autres parce que même si Rubin avait gagné, le match nul de Sion, à qui je rends hommage car ils sont étonnants… Des regrets car je pense qu’on aurait pu sortir de ce groupe. » Bordeaux a désormais rendez-vous à Angers dimanche (17h) en championnat.