Alors que Bordeaux connaît actuellement un gros passage à vide, une qualification à Galatasaray jeudi serait un motif d'espoir.
A la peine en championnat, les Girondins de Bordeaux arrivent à Galatasaray avec le secret espoir de réussir à se qualifier afin de faire le plein de confiance. Mais après un match aller ennuyeux (0-0), les joueurs de Laurent Blanc savent qu'il va falloir prendre des risques face à une formation stambouliote qui a vécu une semaine agitée après le licenciement de son entraîneur.
« Ce sera très chaud, d'autant plus qu'ils ont eu subi une grosse défaite ce week-end à domicile (2-5). Galatasaray devrait être remonté. Nous allons bien voir mais il faut, à l'évidence, aborder ce match comme une finale car c'en est une ! Il faudra y aller pour gagner même si un match nul avec des buts nous qualifierait. Il faut se qualifier (...) Au match aller, cette équipe formait un bloc très dur à passer. Je pense qu'il y aura une autre physionomie de match. A domicile, ce n'est pas la même chose, surtout en Turquie où le public met une énorme pression sur l'équipe adverse. Les joueurs turcs vont se transcender. Il faudra faire très attention », prévient David Bellion.
Privés volontairement de Gourcuff, à qui Laurent Blanc a souhaité accorder du repos, les Bordelais ne zapperont donc pas ce match et ont au contraire bien l'intention de continuer leur parcours européens.
« Il faudra marquer et surtout rester très attentif en début de match. Il ne faudra pas tomber dans leur piège. Les Turcs possèdent une autre mentalité. Ils vont peut-être chercher à nous imposer un défi physique et mental en provoquant des fautes. A nous de savoir y répondre par le jeu. Bordeaux a les qualités pour se qualifier à Istanbul », a assuré Fernando, le milieu de terrain brésilien des Girondins.