Dix-huitième de Ligue 1 après cinq journées, Bordeaux connait un début de championnat dans la droite lignée de la fin de saison dernière, avec aucune amélioration à l’horizon.
Les Girondins, qui avaient fini la saison dernière sur les rotules, ont décidé d’opérer des changements pendant l’été. Mais c’est plutôt du côté des sorties que le club aquitain s’est activé, encaissant les départs de nombreux cadres comme Cavenaghi, Chamakh ou Gourcuff sans toutefois recruter de joueurs de la même envergure. Dès lors, difficile d’être surpris par le début de saison de l’équipe bordelaise, qui manque surtout d’inspiration offensive, et évite pour l’instant la crise principalement parce que les autres candidats déclarés à l’Europe sont également dans la deuxième partie du tableau. Mais sur le plan du jeu et des résultats, Jean-Louis Triaud reconnait que la situation est plus que préoccupante.
« Cette rencontre ne m'a vraiment pas plu. J'ai vu une équipe de CFA, cela ne peut pas durer. Les joueurs en sont conscients, leurs commentaires d'après-match allaient dans ce sens. C'est un petit match de Bordeaux. On se pose des questions. Il faut avoir plus de convictions, jouer plus collectif, être plus présents dans les duels et pas rendre le ballon si vite. Nous n'arrivons pas à enchainer trois passes. Les Niçois se sont baladés entre les lignes. Je n'ai pas d'explications. C'est inadmissible d'être aussi peu acteur et d'être tant spectateur. Il faut réagir. Les joueurs semblent avoir pris conscience que s’ils continuent comme cela, ils vont droit dans le mur », a prévenu le président bordelais, qui espère que la semaine sans Coupe d’Europe va aider à remobiliser ses troupes, avant un choc de grande envergure à Chaban-Delmas dimanche contre Lyon.