Les Girondins de Bordeaux se sont placés sous la protection du tribunal de commerce, mais le maire de la capitale girondine a confié que la société qui exploite le stade est au bord de la faillite. La ville de Bordeaux devrait alors devoir assumer le coût financier du Matmut Atlantique.
Noir c’est noir, et du côté de Bordeaux, les motifs d’avoir de l’espoir sont rares. Le départ de King Street étant acquis, puisque le propriétaire américain du club au scapulaire ne veut plus investir un seul centime, un repreneur est attendu rapidement du côté de la Gironde afin de sauver ce qui peut l’être. Mais comme si cela ne suffisait pas, le maire de Bordeaux a reconnu que l’actuel exploitant du Matmut Atlantique n’était pas loin de déposer le bilan et que là encore il fallait trouver un acheteur pour le stade qui a remplacé Chaban-Delmas dans le cadre d’un Partenariat Public-Privé. Invité de TV7 Sud Ouest, Pierre Hurmic n’a pas voulu cacher la situation préoccupante de la société qui gère le stade.
« Ce système de partenariat coûte cher à tout le monde, à la Métropole, à la ville de Bordeaux, et à Stade Bordeaux Atlantique qui peut-être va déposer son bilan. Il faut sortir de cette affaire par le haut. L'objectif est de vendre le stade à condition que cela ne coûte pas plus cher au contribuable que maintenant. Oui, le stade est en vente, c'est bien que ça se sache », a confié le maire de Bordeaux. Il est vrai que la situation catastrophique de SBA était connue depuis plusieurs mois, notamment parce que le coût d’exploitation du stade bordelais avait été énormément sous-estimé par Vinci et Fayat, deux ogres du BTP qui ont créé Stade Bordeaux Atlantique (SBA). Des négociations ont débuté cette année afin de rediscuter le contrat signé en 2015, mais un dépôt de bilan pourrait précipiter les choses. Pour mémoire, la construction du Matmut Atlantique a coûté près de 320ME.