Kévin Diaz regrette que seule la banque Rothschild étudie les offres de reprise des Girondins de Bordeaux. Les projets sont aussi importants que les moyens selon le consultant.
Qui reprendra les Girondins de Bordeaux ? Cette question est sur toutes les lèvres au bord de la Garonne depuis que King Street a lâché le club du sud-ouest de la France. Quatre candidats se dégagent actuellement. Pascal Rigo, à la tête d’un groupe de boulangerie aux États-Unis, Nicolas Hoang, directeur général d’un gros groupe immobilier seraient dans la course. Deux noms plus connus du ballon rond font aussi partie des candidats : Didier Quillot, dont les Ultramarines ont manifesté contre sa venue, et Gérard Lopez. La banque d’affaires Rothschild étudie les dossiers, en fonction évidemment des ressources financières. Dans l’After Foot dimanche soir, Kévin Diaz a estimé que c’était une erreur de ne prendre en compte que l'argent.
« Le problème, c’est qu’on laisse décider une banque d'affaires. Qui est sûrement ultra compétente, mais seulement pour dire si le projet est solide financièrement (…). Mais attention, ce n’est pas que : “Moi, je viens avec 100M€, moi je viens avec un fond d’investissement”. C’est aussi : “Moi, je viens avec tel entraîneur, tel directeur sportif, on a tel projet”. Si Gérard Lopez dit moi, je viens avec Campos, si Martin dit moi, je viens avec cet entraîneur qui est français ou un ancien joueur du club, si Quillot dit moi, c’est un autre ancien bordelais. Et là, tu peux te dire moi le projet Quillot s'il vient avec Laurent Blanc, par exemple, ça peut nous intéresser en tant que supporters. Mais il est là le problème de faire choisir une banque d’affaires, qui n'est là que pour les affaires. Mais qui ne connaît absolument rien aux Girondins de Bordeaux, ni de leur histoire ni de leur passé récent », s’est agacé Kévin Diaz sur les ondes de RMC. Pour lui, le projet sportif devrait avoir une place aussi importante que l’aspect financier dans les tractations actuelles. Il préconise la création d’une commission avec notamment des élus locaux et des supporters.