L'avenir des Girondins de Bordeaux est scellé sur le plan sportif, puisque le club a obtenu son maintien en Ligue 2. Mais dans les coulisses, c'est très agité.
Durant l'espace d'un match, les amateurs bordelais de football ont pris du plaisir mardi soir au Parc Lescure, où une sélection d'anciens du club au scapulaire, dont Zinedine Zidane, est venue jouer un match de gala. Une rencontre à laquelle a assisté Gérard Lopez, le propriétaire des Girondins n'étant plus venu voir un match de foot dans la ville depuis plusieurs semaines, et alors que Bordeaux connaît des soucis financiers. Même s'il a remis de l'argent dans la caisse pour permettre au club de finir la saison 2023-2024, Lopez sait qu'il va devoir prendre des décisions à l'aube du passage devant la DNCG. Et on devrait rapidement en savoir plus sur ses intentions.
Gérard Lopez va parler, Bordeaux attend avec impatience
Le message d'amour de Marc Planus pour les Girondins et les supporters "33 000 personnes pour venir voir jouer des quinquagénaires. On a l'impression que notre club est en train de mourir à petit feu, et ce soir, ce sont peut-être les braises qui feront que le club repartira" pic.twitter.com/Ss3OZlbfRY
— France 3 Aquitaine (@F3Aquitaine) May 14, 2024
Car au lendemain de cette fête du football, durant laquelle le public de Lescure a copieusement sifflé le nom d'Albert Riera, actuel entraîneur des Girondins et évidemment ancien joueur du club, Gérard Lopez va s'exprimer dans les prochains jours. Selon le média spécialisé WebGirondins : « Une prise de parole de l'actionnaire principal des Girondins de Bordeaux est pressentie dans le courant de cette semaine. » Cela fait bien longtemps que l'homme d'affaires hispano-luxembourgeois n'est pas sorti de son silence, Gérard Lopez laissant le soin à une agence de communiquer pour tout ce qui concerne les Girondins. Entrée d'un nouvel actionnaire ou vente totale du club, rien n'est à écarter à cet instant de la saison, Lopez en ayant peut-être assez de remettre chaque année de l'argent au pot sans que cela change le destin de Bordeaux.