A quelques journées de la fin de saison, Bordeaux veut mettre fin à sa série noire à l'occasion de la réception de l’OL à Chaban-Delmas. Pour les Girondins, le client importe peu, seul le résultat compte. Un seul mot d’ordre : repartir de l’avant.
La défaite contre Le Mans (2-1) a considérablement alerté Bordeaux. Après l’élimination en Coupe de la Ligue, en Ligue des Champions, et trois défaites consécutives en Ligue 1, les hommes de Laurent Blanc veulent à tout prix stopper cette descente aux enfers. « Comme je le dis souvent, il faut avancer. Il y a des séries comme en ce moment, durant lesquelles tout tourne mal. La moindre petite erreur individuelle se transforme directement en but. Nous n’avons rien pour nous, mais c’est comme ça. Tout peut aller très vite dans le football et je me force à le croire. Dès samedi, il faudra faire ce qu’il faut pour repartir de l’avant », a annoncé sur le site du club, Cédric Carrasso, toujours très volontaire pour remotiver ses partenaires. Si Bordeaux risque de subir l'absence de nombreux cadres, un obstacle supplémentaire se dresse sur la route du retour en grâce des Girondins. Car ils n’accueilleront pas un second couteau ce week-end, mais bien un demi-finaliste de Ligue des Champions, à savoir l’Olympique Lyonnais, rival direct pour une place sur le podium.
Pourtant pour Marc Planus, blessé contre le Mans, les Bordelais doivent faire un travail sur eux-mêmes et oublier l’adversaire. « Il ne faut pas repousser les échéances. Nous devons démarrer un cycle de victoires contre Lyon. Nous aurions du le faire avant. Ne pas finir dans les trois premiers serait dramatique par rapport à notre potentiel. Tout le monde doit être tourné vers cet objectif. Il ne faut pas paniquer, il faut se concentrer et croire en notre football. A un moment donné, il faut arrêter. Nous ne devons pas différencier les adversaires. Nous devons nous concentrer sur le jeu », a lâché le défenseur central, assez remonté. Reste à savoir si les Marine et Blanc réussiront à ignorer le contexte pour se transcender.
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