Après une collaboration de 10 ans avec la marque Kia, ancien sponsor principal sur le maillot des Girondins, Bordeaux n'a toujours pas trouvé le successeur du constructeur automobile sud-coréen.
Pas de quoi paniquer pour Jean-Louis Triaud, conscient de la complexité de la tâche. « La difficulté, pour nous, est d'abord que les gros annonceurs ont des budgets annuels qui se décident par rapport aux années civiles, soit en fin d'année pour l'année suivante. Et pour l'instant, pour un annonceur, nous sommes encore très marqués Kia, a expliqué le président du club aquitain à Sud-Ouest. C'est difficile de prendre la suite d'un sponsor qui a été présent pendant de longues années, tant notre sponsoring maillot a été assimilé à ce constructeur automobile. C'est une rupture, ça se gère et ça peut prendre un peu de temps. »
Sans sponsor, Bordeaux a la cote
Mais n'allez surtout pas demander au dirigeant si son club manque d'attractivité auprès des sponsors ! « C'est une question idiote ! Cela voudrait dire que dix clubs derrière nous n'auraient pas de sponsor maillot, a-t-il réagi. Si ces clubs ont des sponsors, cela veut dire que Bordeaux en aura un. Le contexte est un peu plus compliqué pour nous. On trouvera quelqu'un, c'est sûr. On ne reste pas à attendre que l'on vienne nous solliciter. » Bordeaux n'a donc rien perdu de son charme. La preuve, les investisseurs se bousculent à la porte du Haillan.
« Des repreneurs pour le club, il y en a tous les ans, a confié Triaud. Mais pour que cela aboutisse, il faut que cela soit une décision prise par M6. Et que le repreneur donne satisfaction. Il n'y a rien eu de plus ou de moins que les précédentes années. » De toute façon, le président de M6, Nicolas de Tavernost, a déjà dit et répété que le club n'était pas à vendre.