Etonnante journée du 11 novembre vécue à la Ligue, où si le conseil d’administration a été désigné sans trop de heurts après un accord entre les différents syndicats, l’élection du président de la LFP a été beaucoup plus confuse. Raymond Domenech a pensé prendre provisoirement le siège pour laisser sa place à Michel Seydoux quand ce dernier aura vendu son club, mais il s’est heurté au refus de l’Assemblée Générale. Un nouveau tour de table a eu lieu, et après le refus de Vincent Labrune, c’est Nathalie Boy de la Tour qui a été nommée et confirmée à ce poste, a priori pour les quatre prochaines années. Un déroulement qui a mis en furie Jean-Louis Triaud, pour qui le football professionnel français passe encore… pour des amateurs avec ces imbroglios.
« C’est une mascarade, du grand n’importe quoi. Ce n'est pas sérieux. Entre les ambitieux qui ne veulent pas perdre leur place et ceux qui espèrent en avoir une, tout le monde a fini par tourner casaque. Les deux seuls clubs qui sont restés fidèles à leur position, ce sont Toulouse et Bordeaux. Quand j'ai vu ça, j'ai dit : je ne participe plus, j'arrête les frais », a déploré le président de Bordeaux dans le quotidien Sud-Ouest. Un ras-le-bol qui symbolise tout de même la stupéfaction de nombreux présidents devant le déroulé de cette folle journée du 11 novembre.