Troisième match sans victoire pour le PSG, accroché logiquement par des Bordelais à l’effectif remodelé, mais très appliqués (0-0). L’animation offensive parisienne est, même avec Ibrahimovic, presque inexistante pour le moment.
Trois jours seulement après son déplacement à Belgrade, Bordeaux craignait un certain manque de fraicheur face à l’armada parisienne, certes amputée de Lavezzi (suspendu) et Ménez (remplaçant) mais avec Motta et Ibrahimovic. Francis Gillot avait trouvé la parade en privilégiant la fraicheur physique à l’expérience, mettant ainsi Plasil, Trémoulinas, Planus, Gouffran ou Ben Khalfallah sur le banc. Et cela fonctionnait, avec cinq défenseurs très concentrés qui muselaient les rares offensives parisiennes, si ce n’est un éclair de Pastore suivi d’une frappe sous la barre bien déviée par Carrasso (19e).
En seconde période, le scénario se confirmait avec une attaque parisienne sans imagination, même avec l’entrée de Ménez. Ibrahimovic tentait de trouver la solution tout seul, d’un coup-franc missile à 125 km/h qui frôlait le poteau de Carrasso (53e) ou d’un tir enroulé qui rasait la lucarne malgré un gros pressing adverse (73e). De son côté, Bordeaux n’était pas réellement dangereux, même si Sakho contrait une frappe de Diabaté dans une situation avantageuse (60e). Mais les Girondins tenaient bon leur point jusqu’au bout, confirmant ainsi leur prometteur début de saison, tandis que le PSG effectue son deuxième 0-0 consécutif, et se positionne en plein ventre mou, a déjà six points du seul leader marseillais.