Le départ de Marouane Chamakh à Arsenal laisse un goût amer au président des Girondins de Bordeaux, qui constate que les Gunners ont toujours posé des problèmes au club dans ce genre de transfert.
Jean-Louis Triaud a vécu une saison délicate, et parmi les nombreux sujets qui ont donné quelques aigreurs au président de Bordeaux, celui du départ de Marouane Chamakh à Arsenal n’est pas le moindre. Evoquant lors d’une conférence de presse ce dossier, le patron des Girondins a reconnu qu’il digérait mal la façon dont l’attaquant marocain et les Gunners se sont entendus.
« Il a été dit beaucoup de choses sur ce départ. Je considère que le sujet a été très bien traité. Nous avons proposé des prolongations à Marouane. Notre première proposition date des premiers jours de l’année 2009. Il a dit qu’il n’avait jamais parlé à Arsène Wenger. Mais je trouve cela étrange qu’il ait pu être recruté par Arsenal sans parler à l’entraîneur. J’ai connu deux départs difficiles depuis que je suis arrivé : Wiltord et Chamakh. Ces deux départs concernent Arsenal », a fait remarquer Jean-Louis Triaud, jetant ainsi une pierre dans le jardin de l’entraîneur des Gunners.
Mais le président de Bordeaux a également pointé du doigt les conseillers de son ancien buteur. « Au niveau de son salaire, sa situation est comparable à des conditions comme celles de Marc Planus ou de Rio Mavuba à l’époque. S’il avait accepté notre proposition, il aurait pu améliorer ses conditions. Je pense qu’il a été mal entouré et mal conseillé. Je n’ai pas apprécié du tout la manière dont il est parti. En tant que Président, je lui en veux. A titre personnel, je lui garde toute mon affection. C’est un garçon adorable... », modère toutefois Jean-Louis Triaud, qui ne veut pas se fâcher avec Marouane Chamakh.