Même avec le changement d’entraineur, les Girondins, toujours marqués par l’épisode de la fin de saison dernière, avance prudemment dans l’ombre de Lyon et de Marseille, à la puissance économique plus importante.
Ce lundi, c’est la rentrée pour les internationaux français des Girondins. Si Carrasso est toujours blessé, Diarra et Gourcuff ne savent toutefois pas encore s’ils porteront pendant longtemps encore le maillot au scapulaire, période de transfert oblige. Et dans ce domaine, Bordeaux se montre plutôt discret, surtout avec le discours de son président qui ne cesse de répéter que les caisses sont vides. Alors, dans ces conditions, le changement d’entraineur était la meilleure solution possible, et l’arrivée d’un ancien enfant de la maison qui a su faire ses preuves ailleurs demeure une bonne chose pour rebooster le moral des joueurs.
« Vu la fin de saison dernière, son arrivée est une bonne chose. Ca va nous aider à démarrer une nouvelle saison avec un nouvel entraîneur, qui aime le ballon, et une nouvelle philosophie. On espère bien démarrer. On a déjà six matches très importants au mois d’août, notamment contre des adverses directs. Il faut qu'on arrive au mieux possible, physiquement, techniquement et tactiquement », demande d’ores et déjà Fernando, qui sera l’un des cadres de ce début de saison, en raison des retours tardifs de Diarra et Gourcuff notamment.
Si le profil du Bordeaux cru 2010-2011 n’est donc pas forcément évident à dessiner en ce mois de juillet, le Brésilien sait pourtant déjà où se situe son club dans la hiérarchie. A l’heure d’évoquer les ambitions, le discours est volontiers prudent dans la Dépêche. « Il y a aujourd'hui en France deux grosses équipes avec un grand pouvoir économique : Lyon et Marseille. Nous, on va d'abord penser à rejouer la Ligue des champions le plus vite possible. Après, on verra. L'année dernière, jusqu'en février, on a fait une bonne saison. On a commis l'erreur de mettre plus d'attention à la Ligue des champions et moins au championnat. Une fois éliminé, cela a été un coup au moral. Cette année est bonne pour se remettre en question. On n'a pas de compétition européenne, on va se concentrer sur le championnat : il faut tout donner », prévient Fernando, qui sait qu’il y a des chances que Bordeaux soit rapidement fixé sur ses ambitions avec des matchs contre Marseille et Lyon dès le mois d’aout.