La date du 29 avril choisie par la LFP pour le match entre Rennes et Bordeaux provoque la colère des Girondins.
Quatre jours après sa finale de la Coupe de la Ligue, ce samedi au Stade de France, Bordeaux se rendra à Rennes pour rattraper son match en retard de championnat. Un calendrier qui ne convient pas aux Bordelais. « On a tout fait pour être en finale (de la Coupe de la Ligue) et au final, on est presque puni. D’abord, ce n’est pas facile de devoir jouer tous les trois jours. Ensuite, on reste sur cinq victoires en championnat et j’ai peur que ce match décalé nous freine sur notre lancée. C’est gênant », a reconnu Marouane Chamakh, qui n’a fait que prendre la suite de son président, Jean-Louis Triaud, lui aussi critique vers cette date du 29 avril.
« C’est vrai qu’il y aura forcément une équipe pénalisée, mais j’aurais préféré que l’on tire au sort entre le 29 avril et le 6 mai. Là, c’est la Ligue qui a décidé et ce n’est pas forcément une bonne idée. On sera handicapé. Rennes aura une semaine entière pour se préparer et nous seulement trois jours. Trois jours durant lesquels nous serons tout à la joie d’une victoire, ou trois jours passés à ruminer une défaite… Dans tous les cas, j’estime que cette décision arbitraire n’est pas un bon choix », a expliqué le président bordelais. De son côté, la Ligue, qui savait qu’elle ferait de toute façon un mécontent, a préféré rattraper le plus tôt possible le retard sur le calendrier de Ligue 1. Vu le tir groupé en haut du classement et l’intérêt de la compétition à avoir toutes les équipes avec le même nombre de matchs joués, difficile de lui en vouloir.
