Rétrogradé en National par la DNCG, Bordeaux a fait appel pour laisser du temps à Gérard Lopez. Le président et propriétaire des Girondins négocie la vente du club avec les Américains de Fenway Sports Group. Et malgré l’urgence de la situation, l’homme d’affaires ne compte pas brader ses parts.
Le verdict rendu mardi n’a surpris personne. Comme pressenti, la DNCG a prononcé la rétrogradation administrative de Bordeaux en National. Le récent 12e de Ligue 2 n’a pas comblé le déficit estimé à 40 millions d’euros dans ses comptes. Et pour cause, le président et propriétaire Gérard Lopez ne sera bientôt plus aux commandes s’il parvient à ses fins. Le club aquitain, qui a immédiatement fait appel de la décision, a en effet profité de son communiqué pour révéler son « projet de cession d’une part majoritaire du capital à Fenway Sports Group ».
COMMUNIQUE DU CLUB
— FC Girondins de Bordeaux (@girondins) July 9, 2024
Le FC Girondins de Bordeaux poursuit ses discussions avec Fenway Sports Group en vue de la commission d’appel de la DNCG.
Lors de l’audition du 27 juin dernier, la DNCG avait prononcé un sursis à statuer pour le FC Girondins de Bordeaux aux fins d’apporter… pic.twitter.com/FXQk6yjJMe
De son côté, le potentiel repreneur a également confirmé des discussions mais tient à ne « faire aucun commentaire au cours de cette phase exploratoire ». Les nouvelles restent néanmoins positives pour les Girondins, dans le viseur d’investisseurs solides et réputés dans le monde du sport. On parle d’un groupe déjà à la tête d’autres clubs, à commencer par Liverpool. Certains supporters craignaient donc de voir Bordeaux servir de club satellite aux Reds, à l’image de Strasbourg avec Chelsea.
Bordeaux ne sera pas un club satellite
Mais selon les informations de The Athletic, ce ne sont pas du tout les intentions de Fenway Sports Group. Le possible successeur de Gérard Lopez tient à l’indépendance de chacun de ses clubs. Reste à savoir si les deux parties trouveront un accord définitif. Pour le moment, la source évoque simplement les exigences de l’Hispano-Luxembourgeois. Ce dernier serait prêt à vendre ses parts pour 80 millions d’euros. Autant dire que le patron des Marine et Blanc n’est pas disposé à brader son bien. Et ce malgré l’urgence de la situation.