Le mercato de Bordeaux fait un peu peine à voir, et si l’on était un peu méchant avec les Girondins on pourrait même dire que leur meilleur renfort est Francis Gillot, arrivé sur les ruines d’une saison compliquée. Mais le club au scapulaire n’est pas au mieux financièrement et si Nicolas de Tavernost veut bien boucher les trous, il n’en creusera pas d’autres. Et le patron de M6 de prévenir qu'à part le PSG, tout le monde était un peu dans le dur en Ligue 1.
« Une perte de 17ME la saison passée ? C’est bien ça. Et il connaîtra à peu près le même niveau de pertes cette saison. L’actionnaire assume ce déficit. Mais nous ne sommes pas les Qatariens du Sud-Ouest. Je n’ai pas de pétrole. Je n’ai que les audiences de M 6 pour gagner de l’argent, balance le patron de Bordeaux dans l’Equipe, avant de relativiser. Nous devons faire très attention. Mais ce n’est pas la rigueur, car nous avons quand même le cinquième budget de Ligue 1. Nous avons conforté Plasil, prolongé Carrasso et conservé Trémoulinas. Si c’était la rigueur, on les aurait vendus et remplacés par des jeunes du centre de formation. Pour Plasil, par exemple, il y avait des opportunités avec des clubs prestigieux qui auraient pu donner beaucoup d’argent (...) La période est délicate, avec des revenus en berne. Les recettes dans les stades stagnent, voire diminuent, les droits télé devraient chuter et le DIC a disparu… Il n’y a que des mauvaises nouvelles. Tous les clubs – sauf ceux qui ont la chance d’avoir des Qatariens – doivent faire très attention. Bordeaux comme les autres. »