C’est suffisamment rare pour le souligner, Bordeaux est sur une bonne série actuellement, et cela semble durer. Avant le déplacement qui sera tout de même délicat à Rennes, les Girondins affichent une solidité défensive telle qu’il ne suffit pour le moment que d’un but, comme ce dimanche contre Sochaux, pour prendre les trois points. Pour Marc Planus, ce renouveau ne doit pas pour autant provoquer le retour d’ambitions démesurées au sein du club aquitain, tant la période de disette n’est pas si lointaine.
« Nous nous étions fixé comme objectif d'avoir un peu plus de 20 points à la trêve (ndlr : 23 actuellement), en sachant qu'il faudra entre 45 et 46 points pour se sauver. On s'était mis, en début de saison, un gros handicap que l'on a réussi à réduire un peu. J'espère que l'on rapportera quelque chose de Rennes mercredi, ainsi aurons-nous limité la casse. Il y a eu des saisons où, 5e à la trêve, on se retrouvait à jouer le maintien à la dernière journée. Les Girondins, c'est une grosse structure, le premier objectif demeure le maintien. Cela ne fait pas plaisir à tout le monde au club d'entendre cela, on me l'a reproché. Mais quand vous êtes 18e au bout de 12 journées, c'est la réalité. La bonne nouvelle de ce soir, c'est qu'on se trouve à six points du premier relégable, avant de dire que l'on se trouve à cinq points de Marseille », a rappelé le défenseur bordelais, enfin débarrassé de ses blessures et désormais symbole du retour de la formation de Francis Gillot dans la première partie du tableau.