Au club depuis 2003, Michel Pavon est un habitué du Haillan. Désormais adjoint de Jean Tigana, l’ancien capitaine bordelais prend son nouveau rôle très à cœur.
Pavon est celui qui prépare et dirige les séances d’entraînement des Girondins, à la manière d’un Jean-Louis Gasset à l’époque Laurent Blanc. Interrogé sur une éventuelle méthode Pavon par Sud-ouest, le technicien ne fait pas de mystère.
« Il n'y en a pas vraiment. Je veux juste transmettre aux joueurs une certaine envie de se battre. Avec Jean, nous l'avions tous les deux sur le terrain. C'est une façon de tout faire athlétiquement pour n'avoir aucun regret. À Nice par exemple (défaite 2-1), on a vu tout ce qu'on déteste. On n'a pas fait les efforts nécessaires et suffisants. Contre Lorient en revanche (victoire 1-0), samedi dernier, ça n'a pas été très joli à voir, mais au moins, l'équipe n'a rien lâché. C'est important, cet état d'esprit » assure Michel Pavon, qui s’est attelé avec Tigana à un chantier de taille: redonner vie et confiance à un groupe en totale perdition depuis le début de l’année civile. Certes, les Bordelais sont encore loin d’être séduisants, mais rien de plus normal pour l’instant. Le staff des Marines et Blanc s’attache à « reconstruire par les bases ».
« On s'attache à développer les fondations. C'est-à-dire arrêter de prendre des buts. Depuis trois matches, on n'en prend plus. Le jeu viendra après, ne vous en faites pas. Avec Jean, même si nous étions des « travailleurs », on aimait le jeu. Simplement, si thérapie il doit y avoir, elle ne se fera que par les résultats et les points pris. La confiance passe par là » avoue Pavon, qui avec sept points sur neuf possibles et aucun but encaissé par son équipe, doit se dire que Bordeaux est à nouveau sur les bons rails, pour retrouver son standing et le haut du classement de la Ligue 1.