La fusée bordelaise n’a pas encore décollé en 2010, et les Girondins se doivent d’enclencher rapidement la vitesse supérieure, autant pour la L1 que pour la Ligue des Champions.
L’année 2009 restera marquée d’une pierre blanche pour Bordeaux, qui a tout d’abord enchainé les succès pour conquérir son premier titre de champion de France en 10 ans, avant de surfer sur la vague pour faire le trou en tête, et se montrer particulièrement solide en Coupe d’Europe. Avec le passage à la nouvelle année, les résultats se font moins bons, mais avant de recevoir Saint-Etienne, Laurent Blanc a une nouvelle fois rappelé que les motifs d’inquiétudes réels étaient encore bien maigres. Néanmoins, pour se préparer au mieux au match de Ligue des Champions au Pirée, et afin de remettre un coup de collier en championnat, l’apathie des trois derniers matchs ne peut pas durer.
« Effectivement, il faut réagir. En 2010, les résultats ne sont pas bons, pas à la hauteur de ce que les joueurs avaient l'habitude de faire, de ce que les entraîneurs avaient l'habitude de les voir faire et de ce que les spectateurs avaient l'habitude de fêter. Il n'y a pas de sinistrose à avoir. Quand je vois certains journaux, vous êtes d'une tristesse, messieurs les journalistes. C'est vrai qu'il faut repartir, on en est tous conscients, le staff technique, l'entraîneur, mais aussi les joueurs. C'est eux qui vont donner la réponse, qui ont la clé », a rappelé l’entraineur des Girondins, qui s’amuserait presque de la mise en avant d’une situation quasi désespérée en Aquitaine.
« Mais quelle sinistrose ? «Tout va mal, tout va mal», il aurait fallu que je vous montre le bilan 2009 où Bordeaux est l'équipe qui a pris le plus de points à domicile (2,67 par match) et à l'extérieur, qui a été première. C'est comme un enfant qui vous rapporte un bulletin scolaire. Quand il est premier partout, on ne comprend plus s'il a deux ou trois mauvaises notes. Cela veut-il dire qu'il est devenu moins intelligent, bête ? Cela veut dire qu'il y a eu un petit relâchement, une petite décompression. A nous, staff technique de jouer le rôle de parents...», a demandé Laurent Blanc, qui sait que face à Saint-Etienne ce dimanche, Bordeaux devra réviser ses classiques, histoire de rester au premier rang de sa classe.