Les Girondins pourraient bien terminer la saison à la 6e place après l’avoir complètement dominée jusqu’en janvier 2010. Une cruelle déception qui doit provoquer des réactions dans les coulisses selon le très écouté Marc Planus.
L’écroulement bordelais a eu des origines diverses, que la seule rumeur d’un départ de Laurent Blanc vers l’équipe de France ne peut pas non plus seulement expliquer. Mais, à l’heure où les désormais ex-champions de France sont sur le point d’en payer les conséquences au prix fort, Marc Planus a demandé à ses patrons de prendre les mesures qui s’imposaient pour secouer la fourmilière.
« On est dans une année de Coupe du monde, le problème est que les recrutements sont tardifs. Les dirigeants en sont conscients avant moi, c'est sûr qu'ils les préparent. Ils restent tellement sur leur faim, ils se disent "ce n'est pas possible que ce groupe ait pu laisser échapper les trois premières places". Certes, chacun doit rester à sa place. Moi, je suis joueur mais je pense qu'il va falloir injecter un peu de sang neuf », a lancé un Marc Planus très offensif sur le sujet, et qui a bien conscience que le fait de garder un effectif presque inchangé l’été dernier a fini par user le groupe bordelais. Pour le défenseur des Girondins, Jean-Louis Triaud risque bien de passer un été chargé pour rétablir les choses au niveau de l’effectif.
« Le président Triaud est quelqu'un de tellement ambitieux, même si ce n'est pas lui qui a toutes les cartes en mains, il est dépendant des investissements de M6, il est tellement déçu qu'on ne joue pas les trois premières places, qu'on ne soit pas qualifié pour la Ligue des Champions, qu'il fera tout pour que le club rebondisse et revienne au premier plan. Mais il ne décide pas de tout, malheureusement. En tout cas, je connais sa détermination et je lui fais confiance », a assuré l’arrière central des Girondins, qui ne désespère pas dans un premier temps de sauver les apparences avec une qualification en Europa League à l’occasion de la dernière journée.