Le patron des Girondins de Bordeaux confie que le club se donnera les moyens de garder Chamakh et Gourcuff, sans faire dans la démesure.
Patron de M6 et propriétaire des Girondins de Bordeaux, Nicolas de Tavernost a confié dans Le Parisien que le club, en bonne position dans la course au titre, allait se donner les moyens de garder ses meilleurs joueurs, sans toutefois faire des folies. Pour lui, garder Yoann Gourcuff et Marouane Chamakh est désormais l’une des priorités et il confie que la formation girondine a les moyens de le faire...dans une certaine limite. « Je ne ferai pas un seul commentaire sur Gourcuff, si ce n’est que c’est un grand joueur. Je ne veux pas perturber cette fin de saison. Nous avons toujours dit que la volonté de Bordeaux et de son actionnaire était d’avoir une grosse équipe la saison prochaine. Et si Gourcuff en fait partie, c’est évidemment un plus important. Nous n’avons jamais caché notre envie de conserver le joueur. Nous en avons les moyens. Concernant Marouane Chamakh, j’ai toujours adoré ce joueur. Lorsque Lyon avait voulu le recruter, j’étais monté personnellement au créneau pour dire que nous voulions le garder. Notre état d’esprit, celui du club et de son actionnaire, est également de le conserver », prévient Nicolas de Tavernost. Et le patron de Bordeaux d’en profiter pour donner un petit coup de griffe à l’Olympique de Marseille.
« Nous investirons donc le nécessaire mais sans mettre le club en péril. Nous ne changerons pas de stratégie. Il n’y aura pas de gestion à la marseillaise. Nous n’avons ni les possibilités financières ni la notoriété d’un club comme Marseille. Notre seul moyen de réussir, c’est d’être de bons élèves. Beaucoup disent que notre gestion du club est trop prudente, trop frileuse. A les entendre, on a l’impression que Bordeaux est une équipe de 2e Division. Or, nous avons toujours pris beaucoup de risques ! Nous n’avons pas le plus gros budget de la L 1, mais nous avons le meilleur banc et nous sommes la meilleure équipe de France cette année. Nous sommes ambitieux, mais nous devons aussi tenir compte des réalités économiques », explique le patron de M6.