Jusqu’ici, le fait de rester leader du championnat, d’être toujours en course en Ligue des Champions, avait permis de dédramatiser les défaites contre Marseille, Lyon et Nancy. Désormais, voilà les Girondins dos au mur avant le retour contre l’OL.
L’erreur n’est désormais plus permise pour Bordeaux, qui pourrait, si les choses ne se passaient pas à la perfection pour eux mercredi soir, quitter une nouvelle compétition avec la Ligue des Champions. L’exploit est possible, mais la tendance n’est pas à l’optimisme après la défaite à domicile contre Nancy, que les joueurs bordelais vont devoir rapidement oublier pour se concentrer sur Lyon.
« Je ne pense pas qu'on digère une défaite comme contre Nancy. On a la chance de jouer trois jours après, donc d'essayer de se reprendre. Arrive ce match de Ligue des Champions, il faudra absolument faire le maximum pour passer. Nancy est derrière nous. On a perdu la finale de la Coupe de la Ligue, on a encore la Ligue des Champions et le championnat. Il faut créer l'exploit pour passer en demis. J'espère qu'on fera un match référence. Il ne faut pas se voiler la face mais regarder vers l'avant et essayer de positiver », a demandé un Jaroslav Plasil offensif dans ses propos, et presque défiant envers ses coéquipiers, chez qui une réaction est bien sûr demandée au moment où la fin de saison se joue concrètement.
« La réponse se verra sur le terrain mercredi soir. Ce sera quitte ou double. Si on crée l'exploit ce sera mieux pour la suite et l'inverse si on fait un mauvais match et qu'on se fait éliminer. Dans le football, sur un match, tout est possible. Après on aura encore neuf matches et il faudra prendre les points. Cela ne peut pas être pire que maintenant », a reconnu le milieu de terrain tchèque, qui espère que l’inquiétude grandissante finira par se transformer en révolte ce mercredi soir. Les Girondins en ont plus que besoin.
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