Pour la première fois de la saison, Bordeaux se déplace au Parc des Princes pour y défier le Paris Saint-Germain. Il s’agira pourtant de la quatrième confrontation entre les deux équipes qui se sont rencontrées à l’occasion du Trophée des champions au Gabon, en championnat et plus récemment en Coupe de la ligue au stade Jacques Chaban-Delmas. Trois matches pour autant de défaites côté bordelais, où l’on sent comme un sentiment de résignation, dans la bonne humeur…
« Ce sont les plus forts, point barre. Techniquement, sur chaque possession, ils ne balancent jamais le ballon, ils sont toujours à la recherche du jeu, a souligné Nicolas Maurice-Belay selon Sud-Ouest. Si tactiquement tu n'es pas en place, ils te le font payer parce qu'ils voient chaque faille de l'adversaire. Et si tu presses, ils n'ont pas peur comme s'ils te disaient : « Viens et tu vas voir ce qui va t'arriver (rire) ». Quand Rabiot perd le ballon (sur l’égalisation de Poko en Coupe), on aurait pu penser qu'à son âge (18 ans), il se serait un peu caché. Au contraire, il n'a pas hésité à le redemander. Ils assument de monopoliser le ballon et d'être supérieurs, à l'image des grands clubs. C'est usant de jouer contre eux. Quand on récupère le ballon, c'est souvent en position défensive et ils pressent tout de suite comme Barcelone. Si on n'arrive pas à sortir le ballon en deux ou trois passes, on sera mort ! » Après deux matches sans victoire toutes compétitions confondues, le PSG va en effet tenter d’asphyxier les Girondins…