A l’image de l’Olympique de Marseille avant sa défaite face à Naples mardi soir en Ligue des champions, Bordeaux n’a plus le choix, il faut gagner pour encore espérer une qualification en Europa League. Et si l’APOEL Nicosie semble être un adversaire abordable pour les Girondins, il faudra surtout attendre les réelles ambitions de Francis Gillot, qui n’avait absolument pas caché sa préférence pour la Ligue 1. Résultats des courses, les Marine et Blanc sont dos au mur après deux défaites. Sans doute la raison pour laquelle l’Europa League redevient importante aux yeux de Bordeaux et de son entraîneur qui, cette fois, devrait aligner une équipe compétitive.
« Lors des deux premiers journées, nous devions gérer six matches en 18 jours dont trois de L1. Nous étions relégables, a rappelé Francis Gillot en conférence de presse. Aujourd’hui, nous ne sommes plus dans la même configuration. Nous avons trois matches en une semaine, la gestion est plus simple. Nous aurons une semaine de coupure après Montpellier. Certains joueurs sont capables d’enchaîner trois matches en huit ou dix jours. » Il aura fallu que Bordeaux se retrouve à deux doigts de l’élimination pour que Francis Gillot s’en aperçoive.