Bordeaux ‍: Naïf ou incompétent, Gérard Lopez a le choix

Bordeaux : Naïf ou incompétent, Gérard Lopez a le choix

Bordeaux va connaitre dans quelques jours les dernières décisions sur son avenir. Cela sent de toute façon très mauvais et un suiveur de longue date des Girondins pointe du doigt Gérard Lopez. 

Journaliste indépendant et suiveur des Girondins depuis plus d’une décennie, Laurent Brun est une voix qui compte dans l’actualité du club bordelais. A l’heure où le dépôt de bilan a été évité de justesse mais où la situation reste catastrophique, avec une relégation provisoire en National 2, le club aquitain ne voit aucune solution apparaitre. Et Gérard Lopez est bien parti pour rester aux commandes de la formation au scapulaire. Un véritable enfer pour Laurent Brun, pour qui cela fait des années que c’est la prime à l’incompétence à Bordeaux, et la situation actuelle n’en est que le résultat logique.

Combien de clubs gagnent de l'argent en Europe ?

« Oui, il s’accroche mal… Enfin là, je pense qu’il essaye de trouver des solutions. Gérard Lopez est très habile pour trouver de l’argent, pour arriver à convaincre les autres de lui en prêter. Il en a mis aussi. Mais en même temps, on ne l’a pas forcé au début à acheter le club. Donc soit c’est un grand naïf, parce que pour gagner de l’argent avec un club, il faut être costaud… Il y a combien de clubs qui en gagnent ?! Huit, dix, en Europe… D’ailleurs, ça ne les a pas empêchés d’être en déficit à un moment donné de leur histoire. Quand on achète Bordeaux, on sait qu’on ne va pas gagner de l’argent… A l’arrivée, on se fait plaisir, on a de l’ambition, pourquoi pas, mais ça peut être aussi un vrai projet de faire quelque chose de bien dans une région. Et à ce moment-là, on met des gens compétents… Lui, il ne l’est pas », a dénoncé le journaliste dans des propos tenu pour Bordeaux Le Mag, et rapportés par Girondins4ever.

Un constat assez terrible alors que les Girondins ont fait appel de leur relation de National en National 2 pour des raisons financières. Mais il n’en reste pas moins l’essentiel, à savoir que personne n’a envie de racheter le club aquitain avec une telle ardoise. Il va falloir repartir de bien bas, et peut être forcer Gérard Lopez à vendre le club à des investisseurs locaux qui feront grandir Bordeaux avec beaucoup plus de prudence et de mesure, sans rêve de grandeur si ce n’est celui de retrouver le football professionnel.