Chaque jour qui passe, les membres des Girondins cherchent à comprendre comment le club champion de France en 2009 a pu tomber progressivement mais régulièrement dans une telle morosité. Nouvel arrivant cet été, Nicolas Maurice-Belay espérait apporter une pointe de fraicheur en compagnie de son entraineur Francis Gillot afin de relancer le groupe bordelais, mais pour l’instant, l’effet se fait nullement ressentir. Le milieu gauche a confié ainsi dans Sud-Ouest que la différence était probablement mentale, notamment par rapport à des clubs comme Sochaux où la lutte pour la survie en Ligue 1 est ancrée dans les mœurs.
« Par rapport à Sochaux, c’est différent. Le groupe, ici, est plus talentueux mais n’est pas habitué à vivre ce genre de désillusions. Quand j’y suis arrivé, Sochaux chutait après avoir connu une bonne dynamique, avec une victoire en Coupe de France alors que Bordeaux est un club réputé pour jouer le haut du tableau. Le problème, ici, est vraiment mental. On joue contre des équipes qui sont peut-être moins fortes mais qui compensent par le collectif et leur volonté de se battre, comme une formation de CFA qui se frotte à une Ligue 1 en Coupe de France. C’est ce qu’on a fait en première mi-temps à Toulouse. Malheureusement, cela n’a pas duré », a regretté un Nicolas Maurice-Belay qui espère bien inverser la tendance à l’occasion de la réception de Lille ce mardi, où Bordeaux sera clairement le Petit Poucet dans l’histoire.