Jusqu’ici tout allait bien pour Bordeaux. Avant que l’OM ne vienne lui couper l’herbe sur le pied en recrutant Souleymane Diawara.
Avec l’arrivée de Cédric Carrasso et surtout le transfert définitif de Yoann Gourcuff, Bordeaux avait réussi son marché estival. Au micro de France-Inter, Jean-Louis Triaud a toutefois du concéder que le départ de Souleymane Diawara n’avait pas été anticipé par le staff bordelais. « On a déjà confirmé le recrutement de Gourcuff et puis on a accueilli un gardien supplémentaire en la personne de Carasso, donc c’est déjà pas mal. Et puis on ne change pas une équipe qui gagne. En tous cas, le moins possible. Mais il faut se mettre à la place des joueurs. Ils ont une carrière courte et s’ils sont sollicités, la tentation est forte. Maintenant c’est la loi de l’offre et de la demande », a expliqué le président bordelais dans un raisonnement purement économique. Sur le plan du terrain, Bordeaux va désormais devoir trouver un remplaçant à son défenseur sénégalais, et un joueur d’envergure Ligue des Champions.
« Je fais confiance à Laurent Blanc pour trouver le joueur qui lui conviendra. Ce n’était toutefois pas un poste sur lequel nous avions prévu de travailler », a reconnu le dirigeant des Girondins, pour qui, si « la période des carnets de chèque n’est pas la plus agréable de ce métier », celle-ci va devenir rapidement inévitable si les Girondins veulent s’armer le mieux possible pour défendre leur titre.