Auteur d’un bon match nul au Parc des Princes ce dimanche, Bordeaux a une nouvelle fois confirmé sa capacité à se mettre au niveau des meilleures équipes du championnat. Le problème se situe plus régulièrement contre des formations plus modestes, où les Girondins, et particulièrement à la maison, peinent à confirmer tout leur potentiel. Ainsi, la venue de Dijon sera un test de plus dans ce sens. « Le match le plus dur pour nous n'est pas celui contre Paris mais sera celui contre Dijon, samedi prochain », a ainsi expliqué Nicolas Maurice-Belay, conscient que confirmer une bonne performance était encore ce qui manquait au club au scapulaire pour être un réel candidat à l’Europe.
Ce qui manque aussi, selon Francis Gillot, demeure un attaquant de très grand niveau pour débloquer les situations. L’attaque bordelaise a meilleure allure que la saison passée, mais l’entraineur girondin avoue que certains noms font rêver. « C'est le propre de toutes les équipes de connaître des problèmes à domicile. On se rend compte qu'il est de plus en plus difficile de s'y imposer. Dans tous les championnats d'Europe, la différence se fait sur les qualités individuelles des attaquants reconnus, comme Messi ou Ibrahimovic. À Bordeaux, on ne les a pas, on est obligés de s'appuyer sur le collectif. Maintenant, il nous faudrait une série de trois ou quatre victoires. C'est possible si on garde cet état d'esprit chaque semaine », a confié dans Sud-Ouest un Francis Gillot qui préfère bien évidemment se concentrer sur les qualités mentales et collectives de son équipe, que l’éventuel renfort d’un joueur précité.
