Débarqué à Bordeaux en provenance de Lille au mercato hivernal, Ludovic Obraniak a découvert un nouvel environnement et de nouvelles structures. Et lorsque certains lui font remarquer que le calme girondin était peut-être la raison principale de la saison très mitigée du club, l’international polonais repousse fermement cette idée. Pour lui, nul besoin d’avoir du monde sur le dos en permanence pour réussir des belles choses.
« Il ne faut pas nécessairement une pression comme à Paris ou Marseille pour avoir des résultats. Avoir un bon environnement de travail n’a jamais rien empêché. A Lille, il y a un très beau centre d’entraînement aussi, de très belles installations. Ce n’est pas pour cela qu’on s’endort obligatoirement. Le club cherche à nous mettre dans les meilleures conditions pour atteindre le meilleur niveau. Cela ne dévalue pas les performances et n’entraîne pas forcément de baisse de régime parce que les joueurs sont dans un certain confort. Au contraire, mieux tu es installé, moins tu as de pression la semaine et plus tu as de chance d’être bon, explique, sur le site officiel des Girondins de Bordeaux, Ludovic Obraniak, qui tient quand même à signaler que le Haillan n’est pas un désert lors des entraînements. Il n’y a pas de pression, mais il y a tout de même des gens qui viennent nous voir la semaine. Nous faisons ce métier pour toujours donner le meilleur de nous-mêmes. Ensuite, il y a des hauts et des bas. Avoir une pression excessive et un centre d’entraînement pourri ne fait pas gagner tous les matches. Cela se saurait. Les grands clubs ont de grandes structures. C’est plus facile pour élever le niveau de performance qu’une pelouse pourrie. Il vaut mieux travailler dans la sérénité que dans la pression constante. »