Dans un match très tendu au départ, Bordeaux a tenu bon avant de faire la différence en seconde période par Diarra et Jussie. Les Girondins soufflent avec cette victoire (2-0), et Lyon passe 17e de Ligue 1.
Bordeaux-Lyon, le match était très attendu entre deux équipes qui ont manqué leur début de saison, mais la peur de mal faire a largement dépassé l’envie de gagner à Chaban-Delmas. D’entrée de jeu, un interminable round d’observation avait lieu et hormis quelques chaleurs sur des coups de pied arrêtés girondins, les occasions se faisaient rares. Seul Lisandro allait avoir une réelle balle de but en première période, avec un départ à la limite du hors-jeu pour un face à face avec Carrasso. Mais l’Argentin ouvrait trop son pied au moment de conclure, et le ballon passait à ras du poteau (31e). L’animation offensive était absente des deux côtés, Gourcuff se montrant fort discret, tandis que Lisandro, visiblement gêné par une blessure lancinante, demandait finalement à sortir après la pause.
Dans ces conditions, la différence ne pouvait se faire que sur coup de pied arrêté. C’était le cas avec un coup-franc excentré de Plasil dévié de la tête comme il le fallait par Diarra (1-0, 60e). Sonnés, les Lyonnais peinaient à réagir, avant de se livrer un peu plus avec kes entrées de Pied et Gomis, mais avec un Gourcuff de plus en plus éteint, le jeu lyonnais ne présentait aucun danger pour une solide défense bordelaise autour de Fernando. La seule chance de revenir au score revenait à Gomis au début des arrêts de jeu, mais l'attaquant lyonnais, idéalement placé devant Carrasso, trouvait le portier girondin puis la barre transversale (90e). Dans la foulée, dans une fin de match un peu folle, Lloris dégageait en catastrophe de la tête une longue ouverture, et Jussie débutait un incroyable festival de dribbles pour remonter tout le terrain et battre finalement Lloris d'une frappe enroulée du gauche (2-0, 93e).
Les Girondins tenaient leur première victoire à domicile de la saison, même si tout est encore loin d’être réglé, notamment dans le domaine offensif. Pour Lyon, l’inquiétude est encore plus grande tant le jeu proposé reste proche du néant, et que la confiance née de la victoire difficile en Ligue des Champions a rapidement volé en éclats.