Jérémy Ménez a laissé ses coéquipiers à dix samedi soir à Montpellier dès la 38e minute du match alors que Bordeaux était déjà mené 2 à 0. Coupable visiblement d'avoir eu des mots très peu courtois à l'encontre de Frank Schneider, qui arbitrait cette rencontre, Ménez a pris directement un rouge. Dans la foulée de la correction prise par les Girondins à la Mosson (4-0), Jocelyn Gourvennec avait fait part de son mécontentement face à l'attitude de son joueur.
Mais Jean-Louis Triaud, pas vraiment adepte de la langue de bois, a passé la deuxième couche sur le cas Jérémy Ménez, le président du club au scapulaire n'étant que moyennement étonné de ce qu'il avait vu. « Le carton rouge, c’est la réaction d’un garçon que l’on connaît. Personne n’est réellement surpris. Cela lui arrive, il a beaucoup de talent mais il a ce défaut. Ce n’est pas très réfléchi. Il doit être moins égoïste. Quelque part, insulter un arbitre c’est un réflexe égoïste. On a envie de lui dire ce que l’on pense, mais derrière tout le groupe est en difficulté. Là, c’est tout le groupe qui fut pénalisé. Après ça, on a vu un groupe qui s’est délité, avec des garçons qui tentaient des actions individuelles sans aucune chance de réussite », fait remarquer visiblement très agacé, dans Sud-Ouest, le président des Girondins de Bordeaux, lequel pourrait s’expliquer entre quatre yeux avec un Jérémy Ménez qui risque gros si les insultes à l’arbitre sont confirmées.