Dès l’annonce de son arrivée à Bordeaux pendant le mercato estival, Jérémy Ménez a immédiatement été comparé à Hatem Ben Arfa.
Il faut dire que les deux attaquants, très talentueux, ont choisi de se relancer en Ligue 1 à un moment difficile dans leur carrière. Autre point commun, leur personnalité qui nécessite un traitement particulier de la part de leur entraîneur. A Bordeaux, Jocelyn Gourvennec l'a vite compris, comme Claude Puel à Nice la saison dernière.
« Ce qui les rapproche, c’est que ce sont des joueurs de classe, capables de faire des choses que peu font. Les deux dans des registres un peu différents, encore que. Il y a aussi l’étiquette qu’on leur a collée de joueurs difficilement gérables. Je ne connais pas Hatem. Je n’ai pas l’image de lui d’un mauvais garçon, loin de là, comme pour Jérémy. Jérémy est un peu victime de ses sautes d’humeur et du fait que ça se voit quand il n’est pas content. Mais il a un bon fond, il est respectueux. Après, ces sautes d'humeur-là, ce n'est pas à 29 ans qu'on va les gommer », a confié l’entraîneur des Girondins à L’Equipe.
Leur différence, « il faut l’accepter »
« Mon rôle comme a sûrement été celui de Claude (Puel) avec Hatem – c’est de canaliser Jérémy pour qu’il se sente le mieux possible et qu’il serve l’équipe, a-t-il poursuivi. Ce sont des joueurs qui demandent une attention particulière, mais ce sont aussi des joueurs différents, et il faut l'accepter, à partir du moment où ils sont dans le respect du groupe. » Mais pour le moment, ce n’est pas du tout la vision d’Unai Emery qui a écarté Ben Arfa pour les trois dernières rencontres du Paris Saint-Germain.