Mis sous une pression permanentes par les supporters de Bordeaux, le président des Girondins a porté plainte et des responsables des Ultramarines sont convoqués par la police.
Entre la principale association des supporters bordelais et les actuels dirigeants girondins, l’heure n’est plus vraiment au dialogue. Et chaque semaine on semble franchir un nouveau palier dans cette bataille entre les Ultramarines et Frédéric Longuépée. Mais cette fois, le président du club au scapulaire a décidé que les limites du tolérable avaient été franchies. Ce sont des affiches placardées un peu partout à Bordeaux et qui proposaient « 40 000 euros pour la capture de Frédéric Longuépée », s’inspirant évidemment des fameux « Wanted » américains, pays cher à King Street, qui ont incité l’actuel patron des Girondins de Bordeaux à porter plainte contre X. Dans la foulée de cette plainte, la police n’a pas tardé à se mettre en action, puisque Florian Brunet, responsable des Ultramarines a annoncé qu’il était convoqué lundi.
Pour prouver cela, Florian Brunet a diffusé via Twitter une copie de sa convocation au service des enquêtes générales de la division sûreté urbaine en vue d’une audition libre ce lundi à 10 heures. « Rappelons que je ne suis pas le premier que Longuépée envoie au commissariat de police, loin s'en faut.C'est là toute sa stratégie: prétendre travailler pour la paix tout en préparant la guerre », a lancé le responsable des Ultramarines. Et les supporters ont également fait savoir que d’autres adhérents des Ultramarines avaient également été convoqués par la police dans le cadre de cette plainte déposée par Frédéric Longuépée.
N'étant ni sur les statuts de l'association, ni derrière les banderoles «où est Longuépée», et encore moins en train de coller des affiches en pleine nuit, je prends cela comme une attaque personnelle.
— Brunet Florian #LonguépéeDémission (@FlorianBrunet78) April 16, 2021
«La fin de la récré», c'est donc ça. pic.twitter.com/ub6cjqCk4x