C'est un périlleux déplacement qui se présente dimanche pour Bordeaux, puisque les Girondins vont défier une équipe de Nice qui s'est refait la cerise, alors que du côté du club au scapulaire on commence à sérieusement trembler. Mais quoi qu'il en soit dimanche à l'Allianz Riviera, Stéphane Martin a déjà fait savoir qu'il n'allait pas faire sauter le fusible Jocelyn Gourvennec, le président bordelais ayant constaté que d'autres choses étaient déjà à améliorer.
« Les changements d’entraîneur sont loin de fonctionner à tous les coups. Si on pense que l’entraîneur fait du bon travail et qu’il n’est pas lâché par le groupe, on ne voit pas l’intérêt de changer pour changer. Il y a quelques mois Jocelyn était élu meilleur entraîneur français par ses pairs. Les qualités qu’on louait n’ont pas disparu. Que l’organisation ne soit optimale, qu’Ulrich Ramé n’ait pas assez de temps à consacrer au groupe professionnel parce qu’il fait plein d’autres choses, c’est possible. On devra se poser la question. Mais ce n’est pas un mode de gestion de licencier un entraîneur à mi-mandat », a clairement prévenu, dans Sud-Ouest, le dirigeant bordelais, droit dans ses bottes alors que les Girondins traversent un énorme trou d'air.