Mardi dernier, la commission d’appel de la Fédération Française de Football a confirmé la décision de la DNCG. Bordeaux, sportivement relégué en Ligue 2, est rétrogradé en National 1. La faute à un dossier de Gérard Lopez jugé insuffisant.
Remonté en conférence de presse jeudi après-midi, Gérard Lopez s’est directement adressé à la commission d’appel de la Fédération Française de Football. Cette dernière a confirmé la décision de la DNCG, à savoir la rétrogradation administrative des Girondins en National 1. Sauf qu’aucune notification n’était parvenue au club aquitain au moment de sa sortie médiatique. Autrement dit, le président et propriétaire ne connaissait pas les raisons du refus et ne pouvait pas encore faire appel auprès du CNOSF.
Demain, une marche de soutien au FCGB est organisée. Rendez-vous à 16h Place Pey Berland.
— FC Girondins de Bordeaux (@girondins) July 8, 2022
Amoureux des Girondins (Salariés, partenaires, anciens joueurs, supporters...) nous vous encourageons à y participer et ainsi montrer l'unité du peuple Marine et Blanc. 🔵⚪#TousUnis pic.twitter.com/cZbW6udCO5
Finalement, les motivations de la commission sont arrivées jeudi soir, avec deux gros obstacles à surmonter pour Bordeaux. Selon L’Equipe, il est reproché aux Marine et Blanc une dette encore trop élevée. Cette dette, qui atteignait les 52 M€ au total, a pourtant été divisée par deux lorsque Gérard Lopez en a transféré la moitié à la charge de l’une de ses sociétés. Mais les 26 M€ restants continuent d’inquiéter la DNCG et la FFF, qui soulignent également les 14 M€ promis en vente de joueurs. La garantie n’est pas jugée suffisante, et ce même si le créancier Fortress a autorisé un nouveau crédit de ce même montant à Bordeaux au cas où l’objectif n’était pas atteint au mercato.
La FFF réclame de l'argent réel
Seulement voilà, la commission souhaite voir ces 14 M€ bloqués sur un compte, et non pas sur un simple document en guise de garantie. Un coup dur pour le dirigeant hispano-luxembourgeois qui expliquait que le blocage de cette somme nécessitait le paiement d’intérêts à hauteur d’un million d’euros, alors que le club était certain de vendre pour 40 M€. A noter qu’en cas de nouvel échec auprès du CNOSF, les Girondins pourront encore solliciter le tribunal administratif afin d’entamer la saison prochaine en Ligue 2 à partir du 30 juillet.