Bordeaux ‍: L'avion de chasse qui fausse le National 2

Bordeaux : L'avion de chasse qui fausse le National 2

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Les Girondins de Bordeaux en National 2, une phrase qui ne sonne pas distinctement pour Gwen Corbin, l’entraineur de l’US Saint-Malo. Ce dernier estime que le club au scapulaire n’a rien à faire en quatrième division.

Historiquement parlant, il est forcément difficile d’accepter l’idée que les Girondins de Bordeaux évoluent au quatrième échelon du football français. Cette réalité n’a été permise que par les méfaits des dirigeants successifs depuis la vente du club en 2018, événement qui a fait naître cette descente aux enfers. Pour tenter de remonter le plus rapidement possible et retrouver le football professionnel, la direction bordelaise, sous l’attention particulière du tribunal de commerce de Bordeaux, a recruté de nombreux joueurs. De quoi fausser le championnat ? Pour Gwen Corbin, l’entraineur de l’US Saint-Malo, les Girondins de Bordeaux n’ont rien à faire en National 2.

Bordeaux, l’avion de chasse du N2

« Ne pas monter serait une déception ? Sincèrement oui. On tourne à une moyenne de points qui est supérieure à 2,28, c’est énorme, donc si le championnat s’était arrêté aujourd’hui, on mériterait de monter, mais on a un avion de chasse derrière nous aussi (Bordeaux), qui continue de recruter, et qui va finir la saison avec un effectif qui n’a rien à faire en National 2, la réalité elle est là. Donc voilà. On a performé jusqu’à maintenant, mais j’ai envie de dire qu’en deuxième partie de saison, il va falloir surperformer ! Parce qu’on n’est pas dans un championnat normal, de par la présence de Bordeaux. Mais il va quand même falloir venir nous chercher », a lancé l’entraineur de l’actuel leader de National 2.

Quoi qu’il en soit, les Girondins ont laissé passer leur chance de prendre de l’avance sur le championnat. Ces derniers avaient réussi à passer premiers de leur poule après leur victoire face à Dinan-Lehon avant d’enchainer trois défaites d’affilée. Il faudra faire beaucoup mieux à Avranches si le FCGB veut continuer à croire en la montée.