A force de prendre des raclées, Bordeaux prend cher auprès des observateurs qui se demandent où va le club aquitain. A l'image de Pierre Ménès, pas tendre envers les Girondins après la claque reçue à Toulouse samedi (4-0).
« Je pense que le pompon de la nullité revient aux Girondins de Bordeaux », a lâché le consultant qui, comme son collègue Christophe Dugarry, voit le club « s'effondrer joyeusement vers le fond du classement. Et ce sans qu'il n'y ait le début du commencement d'une réaction ». De quoi agacer Jean-Louis Triaud, qui n'apprécie pas que l'on critique sa formation pendant que d'autres profitent toujours de leur gloire passée.
« Aux Girondins, on a connu des heures plus glorieuses, oui, mais vous êtes tous trop jeunes. Le club existe depuis 1934. Le premier titre est arrivé en 1950, donc 16 ans plus tard, a rappelé le président des Marine et Blanc sur Gold FM. Après, il y a eu un titre et rien jusqu’aux années 1980 de Bez. Pas de titre pendant 30 ans. Si on regarde historiquement, aujourd’hui, on en fait tout un tralala de Saint-Etienne parce qu’ils ont fait une finale de Coupe d’Europe qu’ils ont perdue. Mais depuis cette époque, ils n’ont gagné qu’une Coupe de la Ligue. Et tout le monde dit que Saint-Etienne est formidable… Nous, on a fait tellement plus ! » En attendant, c'est bien Bordeaux qui risque de se battre jusqu'à la fin de la saison pour se maintenir en Ligue 1.