Loin de la timidité maladive de la saison dernière, Bordeaux a appris à gagner sans briller contre un adversaire à sa portée, comme face à Haifa. La marque des grandes équipes ?
Auteur de son premier but de la saison, mais aussi de son premier en Coupe d’Europe, Michaël Ciani est en train de s’imposer comme un incontournable au sein de la défense bordelaise, surtout qu’outre son rendement offensif, l’arrière des Girondins a réalisé quelques interventions salvatrices face aux Israéliens. Cette victoire arrachée permet donc de confirmer le nul obtenu à Turin lors de la première journée, mais aussi les ambitions des champions de France pour la suite de la compétition. « Il faut continuer comme ça, nous sommes sur le bon chemin. C’est vrai qu’avec un nul et une victoire, ça ressemble au tableau de marche idéal, mais on verra s’il est vraiment idéal après la double confrontation avec le Bayern Munich. Je reste persuadé qu’un huitième de finale, ce n’est pas un rêve mais une possibilité. Bordeaux a toute ses chances », a assuré le défenseur bordelais, bien conscient que les Girondins n’ont pas joué leur meilleur football ce mercredi soir face au Maccabi, mais que la victoire au bout montre que les champions de France savent aussi gagner sans bien jouer.
Si Bordeaux continue à se mettre au niveau de ses adversaires les plus prestigieux comme ce fut le cas à Turin, et a assurer lors de matchs plus abordables, la mayonnaise pourrait bien prendre dans cette compétition, même si la partition récitée face aux Israéliens n’avait rien de convaincante. « C’était vraiment dur mais le principal est qu’on n’a pas pris de but. En plus, sur un plan personnel, je marque mon premier but en Ligue des Champions, il y a de quoi être heureux », a confié l’ancien défenseur du FC Lorient à qui tout semble réussir en ce début de saison.