Les Bordelais ont la chance d’aborder les deux dernières rencontres avec le statut d’équipe qualifiée. Cela permet de faire tomber la pression, mais n’empêche pas l’ambition.
Auteur d’un solide match nul à Turin pour lancer sa campagne en Ligue des Champions (1-1), Bordeaux a depuis poursuivi sur sa lancée avec trois victoires de rang, dont deux contre le Bayern Munich. De quoi aborder sereinement la venue de la Juventus ce mercredi, surtout à une période où les choses marchent un peu moins bien en championnat.
« Ce n'est pas un match capital parce qu'on est qualifié mais c'est un match très important pour finir premier du groupe, ce qu'il faut faire si on veut vraiment augmenter nos chances en huitièmes de finale », a reconnu l’entraineur bordelais, lucide devant l’importance de terminer en tête de sa poule pour la suite de la compétition. Mais c’est une Juventus qui joue encore sa qualification que les Bordelais devront affronter, sans Gourcuff, et peut-être sans Chamakh, retenu dans le groupe mais toujours incertain.
« C'est un gros challenge parce que c'est la Juve et qu'elle n'est pas encore qualifiée. Ils vont venir avec de grosses ambitions car si la Ligue des Champions est aussi importante pour le Bayern et la Juventus que pour Bordeaux, elle est, si j'ose dire, encore plus importante pour eux parce que financièrement ces clubs-là ont misé beaucoup sur cette compétition », a expliqué Laurent Blanc, qui en tant qu’entraineur de la seule équipe déjà qualifiée du groupe, ne peut pourtant plus se le cacher : cette année, Bordeaux s’est pour l’instant comporté comme un grand d’Europe.