C’est dans la peau de relégable que Bordeaux accueille samedi soir à Chaban-Delmas une équipe de Caen installée dans le ventre mou de la Ligue 1. Autrement dit, les Girondins, qui n’ont pas encore gagné une seule fois à domicile cette saison, auront une très grosse pression et c’est désormais le lot quotidien de Francis Gillot et de ses joueurs. Pourtant rôdé aux joutes de la L1, Marc Planus admet sans peine que la situation du club finit par rendre compliquées les choses les plus simples.
« Il faut garder la foi, c'est le minimum. C'est une question de mentalité, d'état d'esprit à avoir. On a un effectif qui a les moyens de jouer autre chose que le maintien, constate le défenseur bordelais, qui avoue que tout cela pèse énormément sur l’équipe, y compris sur le plan technique. Le ballon vous paraît une boule de feu, tant il vous brûle les pieds, à ne pas vouloir être celui qui commettra la faute. » Face à des Normands plutôt joueurs, les Girondins devront surtout éviter de jouer avec le feu, car en ce jour de manifestation des supporters, une défaite à domicile pourrait énerver tout le monde.