Bordeaux ‍: Il supplie Gérard Lopez de ne pas le virer

Bordeaux : Il supplie Gérard Lopez de ne pas le virer

Leader de son groupe en National 2, Bordeaux peut clairement envisager la montée en fin de saison. En cas d’échec, l’avenir de l’entraîneur Bruno Irles sera sans doute évoqué. Lui qui espère garder la confiance de ses dirigeants quoi qu’il arrive.

Bruno Irles n’est pas du genre à s’enflammer. Pour la première fois de la saison, les Girondins occupent la tête de leur groupe en National 2 et peuvent envisager la suite avec optimisme. Même privé de son buteur Andy Carroll blessé, Bordeaux enchaîne les victoires. Mais son entraîneur tient absolument à éviter l’excès de confiance au sein de son vestiaire. Une soudaine déconcentration pourrait être fatale aux Marine et Blanc et à leur coach qui compte bien conserver son poste la saison prochaine.

« Quand je viens ici, je viens pour un défi, dans un projet, a confié le technicien nommé l’été dernier à Forever la radio. Vous allez me dire que c’est paradoxal, un entraineur professionnel bouge beaucoup, il peut se faire virer… Je ne suis pas venu tout seul. Je viens en famille, j’installe mes enfants à l’école, je leur fais faire des activités. Et j’ai toujours cette ambition, je ne vais pas dire du long terme parce que ça n’existe pas, mais au moins du moyen terme. Et le moyen terme, ce n’est pas de venir et de partir parce que le projet n’est pas complètement réussi la première saison. J’aime au moins avoir l’ambition de m’inscrire dans un projet. »

Le mauvais souvenir d'Irles

Pas sûr que le propriétaire Gérard Lopez voie les choses de la même manière si Bordeaux rate la montée cette saison. De toute façon, l’ancien entraîneur de l’ESTAC, licencié en novembre 2022 alors que son équipe était 13e de Ligue 1, sait que de bons résultats ne représentent pas toujours une garantie. « Après, en tant que coach, en tant qu’entraineur, ça se passait bien pour moi à Troyes, et je suis parti au bout d’un an alors que je ne le voulais pas, a-t-il rappelé. Il y a des aléas qui font que mon métier veut aussi que je ne maitrise pas toujours tout. » Pour le moment, Bruno Irles n’a pas à s’inquiéter à Bordeaux.