Pendant une semaine, la possible venue de Thierry Henry a été étudiée à Bordeaux. L’entraineur adjoint de la Belgique a donné son aval pour négocier son arrivée, et l’intérêt était réciproque. Mais finalement, alors que l’on s’approchait de la fin du marché des transferts, l’ancien joueur d’Arsenal s’est éloigné d’une arrivée sur le banc des Girondins. Jusqu’à présent, rien n’avait transpiré des raisons de cet échec. Manque de garantie bancaire de la part des futurs propriétaires, effectif jugé trop juste par Henry, tout a été dit. Mais selon Joseph DaGrosa, futur repreneur du club aquitain, la seule véritable raison à cet échec fut économique, le salaire demandé par Thierry Henry étant visiblement trop haut pour le club au scapulaire.
« Nous avons eu l’opportunité de rencontrer Thierry Henry à New York il y a quelques semaines. Il nous a beaucoup impressionné. Il est remarquable et j’ai un immense respect pour lui. Automatiquement, nous avions pensé à ce qui serait le meilleur pour entraîner le club. Thierry possède un potentiel immense. Parfois, et de manière amicale, les gens ne sont pas d’accord. Nous ne sommes pas tombés d’accord financièrement. Il n’y a eu aucun autre désaccord. Clairement, il aime l’équipe, mais nous n’avons pas trouvé d’accord financier », a simplement expliqué à RMC l’homme d’affaires américain, pour qui Bordeaux n’a tout simplement pas pu s’aligner sur les demandes de Thierry Henry, qui aurait réclamé un salaire de 200.000 euros par mois.