Un mois après sa mise à pied par Bordeaux, Gustavo Poyet est revenu sur les circonstances de son départ.
Un peu moins énervé, l’entraineur uruguayen n’a néanmoins pas changé son discours d’un iota quand il a été questionné sur cette fameuse conférence de presse. Particulièrement bouillant, le coach des Girondins avait tapé dans le tas, contre les médias et les dirigeants de son propre club, que ce soit pour des fuites ou des transferts effectués dans son dos. Pour bein SPORTS, Gustavo Poyet a tenu à préciser que cette sortie n’avait pas été effectuée pour se faire virer, mais bien pour avoir enfin des explications franches de la direction.
« Dans ma conférence de presse, j'ai juste réclamé du respect et du professionnalisme. C'est tout. Facile. Mais quelqu'un m'a tué par derrière... Et il faut aller à fin juillet pour ça. Le même jour, dans Sud Ouest et L'Équipe, un dirigeant bordelais a dit des choses sur moi qui n'étaient pas vraies. Qui ça ? Mais un dirigeant bordelais ! Après, est-ce que L'Équipe va dire qui ? Demandez le leur ! Parce que dans ce que le dirigeant leur dit, il y a des choses vraies, mais confidentielles. 2 personnes étaient au courant, peut-être 3. Mais le troisième, je ne sais pas. Moi, en tout cas, je n'y étais pas. Mais ce dont je parle là, c'est de personnes vraiment importantes dans le club, au top, qui parlent dans le dos de l'entraîneur pour donner des informations à la presse. Par derrière. Pour essayer de la tuer. Ça, c'est pas professionnel. Clairement pas. Et si vous me dites que ça se passe tout le temps dans le football, très bien, mais ce n'est pas pour moi. Moi je n'aime pas ce football, cette partie-là, donc je préfère ne pas travailler avec ces gens-là, c'est clair. Maintenant, réécoutez ma conférence de presse : je demande des explications, et jamais personne ne m'en a données. Ils ont décidé de me mettre à pied, parce qu'ils ne peuvent pas me donner des explications. Pourtant, cet été, le club n'a rien fait du tout pour préparer la saison, et ça tombe sur l'entraîneur. Mais ce n'était pas moi... », a pesté un Gustavo Poyet pour qui la planche a été clairement savonnée pendant l’été à Bordeaux. Les changements à venir, avec les nouveaux propriétaires et Ricardo au poste de manager général, pourront-ils permettre aux Girondins de redresser la barre dans cette période délicate ?