Le début de semaine a été animé par une surprenante polémique, puisque Jean-Michel Aulas a annoncé que son club avait décidé de faire appel des quatre matchs de suspension de Maxime Gonalons, pour sa faute sur Malcom lors du récent Lyon-Bordeaux.
Outre cette volonté de contester la durée de la suspension, le président lyonnais avait surtout étonné en pestant contre l’attitude de l’ailier girondin, qui en avait rajouté pour influencer l’arbitre selon lui. Même si les images sont éloquentes, JMA avait provoqué une réponse indignée de Jocelyn Gourvennec, qui avait demandé au président rhodanien de la mettre en veilleuse au regard de la gravité de la faute, peu importe que cela débouche sur un blessé grave ou pas. Sur RMC, le technicien du club aquitain a passé la deuxième couche, estimant qu’il était de son devoir de ne pas laisser passer de telles attaques.
« Cela me parait naturel de défendre mon club, mon staff, mes joueurs. Ca me parait évident de ne pas laisser des choses comme ça se dire. Les propos étaient excessifs. Je ne pense pas que le joueur lyonnais ait eu une mauvaise intention. Je n'ai pas remis en cause l'exclusion de Rolan. Les arbitres font leur travail », a tempéré Jocelyn Gourvennec, qui ne veut pas rajouter de l’huile sur le feu, mais ne laissera pas non plus son joueur être accusé de faire du cinéma après un tel choc.