Alors que son club brille de mille feux sur les réseaux sociaux, Jocelyn Gourvennec, lui, refuse d'aller sur Twitter et il explique pourquoi.
En termes de communication sur les réseaux sociaux, Bordeaux fait clairement partie du peloton de tête en Ligue 1. Connu notamment sur Twitter, le community manager des Girondins permet à son club d'être proche de ses supporters. Une bonne chose, même si cela n'est pas partagé par Jocelyn Gourvennec. Si certains coachs du championnat français sont actifs sur Twitter, à l'image de Sergio Conceição (Nantes), l'entraîneur bordelais pense que les réseaux sociaux sont plutôt néfastes, de part l’agressivité des propos tenus par certains tweetos.
« Quand il y a des critiques, les réseaux sociaux sont très parlants pour ça, les critiques sont souvent extrêmes, exagérées, faciles évidemment. C’est souvent un peu trop, et de la même manière quand ça se passe bien et que c’est positif, ça peut être aussi un peu exagéré et too much. Quand on est entraîneur, on doit être très ouvert et à l’écoute du groupe et de son staff, mais il faut aussi être hermétique et dans sa bulle pour avancer sur sa route. Il faut trouver le bon dosage entre de l’ouverture et en même temps une grande fermeté, autorité, pour avancer dans son projet. Ce n’est pas toujours facile, il faut parfois se boucher les oreilles », a avoué, sur les ondes de Gold FM, Gourvennec, qui estime donc qu'un entraîneur n'a rien à faire sur Twitter. Et sa très bonne première saison à Bordeaux prouve que son choix est en partie payant.